Afin de répondre aux besoins d’une majorité d'établissements et de disciplines équestres, les marcheurs de chevaux se présentent sous différentes structures, dimensions et fonctionnalités :
Pour une utilisation provisoire ou périodique, votre choix peut se porter sur un marcheur démontable, qui est aussi modulable (en enlevant le mécanisme, la structure extérieure peut servir de paddock).
Un marcheur fixe, en vue d’une utilisation sur le long terme et régulière, sera plus robuste mais plus onéreux. Attention, pour les marcheurs fixes et selon les normes des constructeurs, il est parfois indispensable d’utiliser des fondations en bétons.
Les plus grands marcheurs mesurent 20 mètres de diamètre, et peuvent accueillir jusqu’à 10 équidés simultanément. Le plus petit diamètre proposé est de 10 mètres pour une capacité de 3 chevaux. Plus le marcheur est petit, plus la courbe de la piste est serrée, plus les exigences au niveau musculaire et articulaire sont inconfortables pour le cheval.
Avoir un grand marcheur, n’oblige pas à mettre le maximum de chevaux dedans. Selon le caractère des chevaux, l’objectif de la sortie, ou d’autres contraintes, une stalle vide peut servir de sécurité et limiter les effets de « vague » (si un cheval se met à ruer, les autres répètent son geste).
Les chevaux marchent dans un couloir circulaire, d’une largeur de 2 m à 2m50. Sachant que la rotation du marcheur s’effectue dans les deux sens (main droite / main gauche). La largeur du couloir est adaptée au gabarit des chevaux afin qu’ils puissent se retourner facilement. Malgré tout, les demi-tours précipités du cheval sont néfastes pour ses articulations.
Au centre, on y trouve le moteur du marcheur permettant d’avoir une vitesse de déplacement de 0 à 12 km/h (certains pouvant aller jusqu’à 20 km/h), et des bras avec à leur extrémité un bat-flanc mobile (bavette, grille ou tubes) afin de séparer les chevaux. Contrairement à la bavette en caoutchouc, la grille et les tubes permettent au cheval de voir ses congénères. Toutefois, la grille doit présenter, par sécurité, un quadrillage suffisamment petit afin qu’elle se contente de se déformer lors d’un coup de pied, sans laisser passer et emprisonner le sabot.
Marcheur non-couvert avec palissades barrières ©DR
Marcheur couvert avec palissades "pleines" ©DR
Le marcheur se décline de tant de façons qu’il faut le choisir en ayant une réflexion sur ses besoins et sur la sécurité globale du cheval.
Toute utilisation de textes des sites attelagepeda et equipeda, sans autorisation écrite précisant les droits de reproduction, est formellement interdite, sous peine de poursuites.
Lire aussi :
Le marcheur, 2ème partie
Le marcheur 3ème partie