Merci à Sylvie Seailles, directrice des Grandes Ecuries de L'Isle Adam, pour son accueil.
Autour de Max, chaque cavalier démontre sa façon de faire les transitions montantes et descendantes : pas/trot/arrêt, pas/galop/arrêt.
Le premier exercice consiste à s'arreter du galop dans un couloir de barres : d'abord en piste intérieure puis en utilisant les diagonales.
Rectification des aides du cavalier : la position des mains ne doit pas rester basse, car à ce moment, le mors agit sur les barres, le cheval lève sa tête et se creuse. La position des jambes ne doit pas rester scolairement à la sangle, sinon elles vont se serrer pendant la demande d'arrêt (mains sans jambes, jambes sans main).
Mains basses, épaules en avant, jambes serrées sous le cavalier : le cheval s'arrêtera au bout de la carrière et non dans les barres
Mains plus basses que la bouche, l'encolure se renverse.
Sur les photos, on note que l'action est forte et directe. La récompense doit intervenir très rapidement en cédant. Le bon timing de la récompense est difficile à obtenir.
A force de répétition, les chevaux commencent à répondre en se mettant sur les hanches, dès que le bas de jambe se positionne.Très peu de tension de rênes finit par obtenir un relevé de l'avant main (pas seulement la tête, mais également le garrot) qui reste important.
Quand le cheval a compris comment il devait s'arrêter, le moteur en dessous et non en calant, il est dans de bonnes dispositions pour aller sauter correctement.
Le cheval répond, s'arrête dans les barres, le cavalier cède, et caresse.
Max reprend le cheval de Gaëlle, même demande par palier, en cédant à chaque fois.
Amélioration de l'attitude.
Max a fait ajouter des martingales fixes sur les chevaux trop à l'envers sur l'action des mains hautes. En quelques demandes, les chevaux ont trouvé le moyen de s'arrêter à l'endroit, laissant la martingale détendue.
Progressivement sur deux croix, deux verticaux et deux oxers, les cavaliers appliquent les principes de l'arrêt, pour accélerer dans la courbe et mettre les chevaux sur les hanches à quelques foulées de l'obstacle, sans perdre d'impulsion, et sans que l'action de main soit réellement visible.
En cas de problème, le cavalier se sert d'un couloir de barres positionné à côté de l'obstacle pour demander un arrêt et "recadrer" le cheval dans le travail.
Application sur l'obstacle avec Max Thirouin.
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Bibliographie :