Les Mains 
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Définition :
Aide corporelle (naturelle) à la disposition du cavalier, du
meneur ou du dresseur à pied, pour stimuler la bouche du cheval,
à l'aide des renes, guides ou longues rênes, et des mors.
Lorsque les rênes sont ajustées et tenues, la
communication est précise. Les mains règlent et
canalisent le mouvement en avant et donne la direction.
L'éducation tactile du cavalier est longue et délicate. Tout est ue histoire de dosage à sentir.
Agir, Céder, Résister :
Agir |
Céder |
Résister |
Main active
elle agit sur l'équilibre : modifier l'équilibre, assurer la direction
elle agit sur l'impulsion : passer à une allure inférieure, ralentir l'allure, reculer. |
Les doigts se déserrent légèrement en avant et vers le bas, sans perdre le contact. |
Main fixe
sans brutalité ni brusquerie
les doigts se serrent, les coudes sont solidement attachés au corps. |
Symétrie des mains : agit sur l'impulsion
action brève, discontinue, répétée
en rythme avec l'allure
de bas en haut, en soutenant les poignets
sans traction vers l'arrière
les doigts serrés sur les renes |
Les rênes ne doivent pas être molle. |
Résister
c'est s'opposer à une initiative prise par le cheval qui n'a pas
cédé à l'action, ou se défend dans un
état donné. |
Mains décalées :
- orienter l'avant main (direction) :
position de l'avant main grace à une main indicatrice et une
main régulatrice (2 renes toujours tendues avec un rôle
différent)
voir les 5 effets de renes
- report de poids vers l'arrière main (équilibre) :
demi-arrêt associé à une action des jambes, le cheval engage ses postérieurs et baisse ses hanches. |
Baucher :
" La main légère :
On désigne ainsi la main du cavalier qui n'oppose à son
cheval que peu de forces, et lui laisse même les rênes flottantes.
Cette manière peut être bonne avec un cheval bien
dressé, mais pris comme éloge général c'est
un non-sens.
Pour indiquer un cavalier qui conduit bien et par des mouvements peu
apparents, il faut dire qu'il a une main savante, et non pas qu'il a
une main légère. En effet, la légèreté est utile dans les moments où le cheval est bien ramené, la résistance à son tour est également indispensable quand il cherche à se déplacer, et c'est par un juste emploi de force qu'on donne au cheval la finesse
qui constitue le dresser. Cette condition remplie, on aura alors, non
ce qu'on appelle si improprement une main légère, mais
une main savante. " |
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Fixité des mains :
Les mains doivent rester liées moelleusement à la bouche,
dans le respect de celle-ci et rênes tendues. Elles sont
indépendantes des mouvements involontaires ou volontaires du
corps auquel elles appartiennent. On dit d'ailleurs que les mains
appartiennent au cheval et non plus au cavalier, meneur, dresseur. Sans
cette indépendance, la main ne peut avoir des effets justes et
précis.
Contact, Appui, Tension :
Le contact, c'est lorsque le cavalier tend ses rênes, il doit
être constant et moelleux. L'appui c'est quand le cheval tend les
rênes. La tension, elle, se traduit par un contact franc,
léger et régulier, des 2 rênes et par une bonne
activité des hanches. La tension n'existe qua dans le mouvement,
le contact lui se prend à l'arrêt ou en mouvement.
La main c'est aussi :
La caresse est un moyen simple pour faire comprendre au cheval qu'il fait bien.
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