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La
valeur formatrice du sport dépend de l’attitude du participant et surtout de
celle des responsables qui l’encadrent. - les entraîneurs - les dirigeants - les parents - les spectateurs Il s’agit de sensibiliser à la notion
d’esprit sportif, et d’inciter à poser des gestes concrets témoignant de
l’esprit sportif, l’ensemble de ce public. Un peu
d’histoire…
Dès les premières
manifestations sportives, à l’époque des olympiades de la Grèce antique, on
attendait des athlètes qu’ils fassent preuve d’esprit sportif en reconnaissant
dignement la supériorité de leur adversaire en cas de défaite. Au Moyen Age, les
tournois de chevaliers étaient régis par un code basé sur la loyauté et
l’honnêteté des participants. Au siècle
dernier, l’Angleterre favorisait une pratique sportive reposant sur le
fair-play, c’est à dire, le respect des règles écrites et non écrites. Le français Pierre de
Coubertin, père des Jeux Olympiques modernes a tenu à associer étroitement à
l’Olympisme : l’honneur, la loyauté, le respect des autres et de soi-même. En 1964, la France
publie un manifeste sur le sport affirmant que l’esprit sportif constitue
l’essence même de tous les sports tant au niveau professionnel qu’au niveau
amateur. Dans le monde, la même
année, est fondé un Comité International pour le Fair-Play. Chaque année, il
remet des prix à des athlètes qui se sont distingués au chapitre du fair-play. Alors que la croyance populaire veut que la
pratique du sport favorise chez les jeunes, le développement des valeurs
associées à l’esprit sportif, les résultats de nombreuses recherches et la
simple observation sur les sites de compétitions nous indiquent trop souvent le
contraire. Le sport est menacé par
l’importance de plus en plus disproportionnée attachée à la victoire, sans se
soucier des moyens pour y parvenir. Il faut viser la victoire, certes, mais
dans le cadre d’une compétition loyale. Au moment où le loisir
en général devient presqu’un mode de vie, il apparaît essentiel que chacun
utilise pleinement les possibilités offertes par le sport. Une
notion vraiment difficile à cerner ?
Loyauté, honnêteté,
acceptation des règles, respect des autres, respect de soi-même, égalité des
chances, accepter la défaite avec dignité, garder le respect de l’adversaire
dans la victoire, ne pas utiliser de moyens déloyaux, respect de l’officiel et
acceptation de ses décisions, contrôle de ses émotions… Les règles : tout
jeu ou sport implique un code. Les joueurs doivent le respecter pour leur
plaisir mais aussi pour vérifier leur propre valeur dans la pratique de leurs
disciplines. Les officiels : ils
sont l’autorité régissant la compétition. Ils doivent faire appliquer les
règles en faisant preuve d’impartialité et de bon sens, cohérents, objectifs,
courtois quand ils déclarent une infraction. Ils manquent rarement de respect
envers les autres et tout le monde devrait un jour s’imposer d’agir en tant
qu’officiel. L’adversaire : c’est le partenaire indispensable ! L’Equité :
l’athlète ne démontre pas sa supériorité en l’emportant sur un adversaire
affaibli par une malheureuse circonstance. Chacun doit avoir une juste chance
de remporter la victoire. Sa propre dignité : contrôler ses émotions et conserver une autocritique constante. Une
Charte pour l’Esprit Sportif
1/ Observer strictement
les règles 2/ Respecter l’officiel 3/ Accepter les
décisions prises par l’officiel 4/ Reconnaître la
supériorité de l’adversaire dans la défaite 5/ Accepter la victoire
avec modestie, sans ridiculiser l’adversaire 6/ Savoir reconnaître
les bonnes performances de l’adversaire 7/ Vouloir se mesurer à
un opposant dans l’équité 8/ Refuser de gagner par
des moyens illégaux ou la tricherie 9/ Pour
l’officiel : appliquer les règlements avec impartialité 10/ Garder sa dignité,
la maîtrise de soi, refuser la violence verbale ou physiques Documents
complémentaires : Code
de Conduite, règlement de concours de Sauts d’Obstacles
1/ Dans
tous les sports équestres, le cheval est souverain. 2/ Le
bien-être du cheval doit prédominer sur les exigences des éleveurs, des
entraîneurs, des cavaliers, des propriétaires, des commerçants, des
organisateurs, des sponsors et des officiels. 3/ Tous les
soins et traitements vétérinaires prodigués aux chevaux doivent assurer leur
santé et leur bien-être. 4/ Un
niveau élevé doit être encouragé et maintenu en tout temps dans les domaines de
l’alimentation, de la santé, de l’hygiène et de la sécurité. 5/ Un
environnement sain devrait être maintenu pendant le transport des chevaux. Des
mesures doivent être prises pour assurer une ventilation adéquate, un
affouragement et un abreuvement réguliers des chevaux. 6/ L’accent
doit être mis sur l’amélioration de l’instruction dans l’entraînement et la
pratique des sports équestres ainsi que sur la promotion des études
scientifiques sur la médecine équine. 7/ Dans
l’intérêt du cheval, la santé et la compétence du cavalier sont jugées
essentielles. 8/ Chaque
type d’équitation et chaque méthode d’entraînement doivent tenir compte du
cheval en tant qu’être vivant et exclure toute technique considérée par la FEI
comme abusive. 9/ Les
fédérations nationales devraient instaurer des contrôles adéquats afin que le
bien-être du cheval soit respecté par toute personne et tout organe sous leur
juridiction. 10/
Les règlements nationaux et internationaux
du sport équestre concernant la santé et le bien-être du cheval doivent non
seulement être respectés pendant les concours nationaux et internationaux, mais
également durant les entraînements. Ces règlements seront régulièrement remis à
jour. DNSE, 2000 Charte Ethique du Cavalier et
Meneur de Pleine Nature
Je monte ou
j'attelle un cheval en bonne santé, sans blessure, adapté à mon niveau et à
l'effort demandé. J'utilise
un harnachement qui convient à ce cheval et à l'activité prévue. Pour
voyager loin, je ménage ma monture en gérant son allure selon sa condition
physique, la nature du terrain et le relief. Je prévois
sur mon parcours suffisamment de points d'eau pour qu'il s'abreuve, et lorsque
je pars longtemps, j'emporte pour lui une nourriture adaptée à l'effort qu'il
va fournir.
J'apprends
à connaître la faune, la flore, la géologie et les sites rencontrés sur mon
parcours. Les seuls
souvenirs que je prends de ma randonnée sont des photos. J'évite toute
cueillette : ce n'est pas parce qu'une espèce végétale est abondante ici,
qu'elle n'est pas rare ailleurs. Pour éviter
que mon cheval piétine les espèces sauvages ou cultivées et qu'il provoque
l'érosion des sols fragiles, je ne sors pas des chemins et sentiers, je ne
traverse ni les cultures ni les plantations. Je
n'effraie pas les animaux en pâture et je referme derrière moi les barrières
que j'ai ouvertes. Je ne jette
rien, je ne laisse rien derrière moi, que les traces des pas de mon cheval. Je signale
les anomalies rencontrées sur mon parcours comme les départs de feux, les
animaux errants, les éboulements ou les décharges sauvages.
Je suis
courtois avec toutes les personnes rencontrées sur mon parcours. Quand je
croise des promeneurs, je ralentis l'allure et je prends mes distances. En période
de chasse, je suis vigilant et j'évite les zones de battues.
Je choisis
un équipement qui garantit ma sécurité. J'informe
un tiers de mon départ, et des grandes lignes de mon itinéraire. J'emporte
toujours dans mes sacoches : une trousse de premier secours humains et équins,
un couteau et une lampe de poche, un cure-pieds en promenade, et un nécessaire
de maréchalerie en randonnée, un peu de monnaie ou un téléphone portable. Je reste
visible par tous les temps et à toute heure en m'habillant de couleurs claires
et en portant des bandes réfléchissantes de nuit. Avant de
partir, renseignez-vous sur le code de la route, le code forestier, le code
rural, le règlement des réserves naturelles et des espaces protégés, sur les
règles qui régissent la circulation à cheval, et sur l'ensemble des
dispositions relatives à la propriété privée. Comité
National de Tourisme Equestre de la Fédération Française d'Equitation. Quelques
définitions : L’ETHIQUE Définie comme la science de la
morale, l’éthique est l’art de diriger sa propre conduite. L’éthique se
retrouve dans le domaine sportif et s’inscrit dans le cadre de la loi et des
règlements. LA DEONTOLOGIE C’est un ensemble de devoirs que
s’imposent les sportifs pratiquants ou dirigeants dans l’exercice de leurs
actions. Le plus souvent la déontologie sportive est définie par des chartes et
des codes induisant des engagements. L’ESPRIT SPORTIF L’esprit sportif est universel. Il
est par essence, l’esprit de la pratique du sport dans le respect des
règlements, des règles du jeu et de la déontologie. Il se fonde sur les vertus
humaines et principalement sur la loyauté et sur l’altruisme qui génèrent et
conditionnent la qualité des valeurs morales de la justice et de la solidarité
véhiculées dans le sport puis dans la vie. LE FAIR PLAY
Bibliographie : |