Le cheval a tendance à s’en approcher mais il doit prendre sa battue d'assez loin pour éviter de faire un effort inutile ou de retomber avec un angle d'incidence élevé avec le sol. Le cavalier conserve son cheval tendu devant lui.
Trajectoires en descente : ©LGG
bleue idéale
rouge trop d'effort
marron, trop d'angle à la réception
Au contraire, sur le contrebas, le cheval doit s'approcher. Si l’abord est trop loin, la réception le sera également, l'effort de couverture et le dénivelé seront alors très importants, augmentant le risque de blessures.
Le cavalier reste en équilibre, son regard porte loin, en hauteur, le mollet à la verticale avec une tendance à avancer.
S'il aborde un contrebas faible ou moyen, dans la foulée, avec une réception plutôt éloignée, le buste pourra rester incliné vers l’avant. Le cavalier sera prêt à rendre la main pour permettre au cheval de se rééquilibrer plus facilement à la réception avec son encolure.
Si le cavalier aborde un contrebas important à allure lente, avec une réception plus proche, le buste devra venir en position presque verticale avec un recul du centre de gravité.
L'orientation du buste est influencée soit :
Orientation du buste en descente©LGG
La position extrême en arrière doit être retenue uniquement pour les situations critiques où il est toujours possible de laisser filer les rênes. Toutefois, il faut savoir que, dans ces cas, le cavalier gêne toujours la fluidité du saut et casse le rythme.
Se redresser exagérement entraine un "décrochage" du cavalier vers l'arrière avec pour conséquences le retard dans la selle, la tension sur les rênes et la bouche, une réception figée avec un cheval qui se sauve... A la longue, cette position met la santé du cheval en danger.
Une faute courante est le cavalier qui passe devant à la réception : il surcharge l'avant-main, déséquilibre le cheval et lui fait risquer la chute dans les foulées suivantes.
Pour y remédier, il faut regarder loin et vers le haut. Le cavalier doit reculer son centre de gravité à la réception tout en conservant de la fluidité avec le mouvement en avant. Le cheval doit pouvoir rapidement engager ses postérieurs sous la masse pour compenser la surcharge de poids sur l'avant-main pendant la descente.
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Bibliographie :
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