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L'Equitation Pédagogique
 ©Laurence Grard Guenard
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Dans le travail avec les équidés : - 72 % des accidents graves sont dus au cheval - 60% sont dus à des chutes de cheval, - 30% au lieu lors de sa conduite en selle, - 23% ont pour siège de lésion la tête, - 13% ont pour siège de lésion le dos ou le rachis, - 10% sont liés à des coups de pieds de cheval, - 10% ont pour siège de lésion l'épaule, - 6% ont pour siège de lésion l'abdomen ou le thorax. Il est nécessaire pour les sportifs de se protéger par le port de protections adaptées au type de sports et aux risques encourus. Attention, les bras et les jambes resteront des zones non protégées en cas de chute, et surtout de morsures. 1- Le casque ou la bombe - 23% ont pour siège de lésion la tête. La calotte et le rembourrage protecteur doivent pouvoir se déformer, voire éclater, en fonction de la violence du choc. Les casques doivent pour cela répondre à la norme EN 1384.  La calotte : c'est le revêtement dur (casque extenre) en ABS, polyester, polypropylène, fibre de verre, polycarbonate ou kevlar et fibre de carbone... Le rembourrage protecteur : c'est un garnissage destiné à absorber l'énergie libérée lors de l'impact : calotin en polystyrène plus ou moins dense, et épaisseur de mousse. Le rembourrage de confort : permet de régler la taille Le harnais : il est constitué par le système d'attache trois points et la jugulaire Le système d'attache 3 points : évite le basculement ou l'éjection du casque lors de la chute La jugulaire : ajustée et attachée, assure le maintien du casque en place en passant sous la machoire La visière prolonge le casque au dessus des yeux (la visière autorise l'appelation "bombe") 2 - Le gilet - 13% ont pour siège de lésion le dos ou le rachis, - 10% ont pour siège de lésion l'épaule, - 6% ont pour siège de lésion l'abdomen ou le thorax. Ces régions du corps peuvent être protégées par le port d'un gilet de protection : prévention des traumatismes par écrasement des tissus mous, fractures de côtes, traumatismes de l'épaule et de la clavivule. Il existe différentes classes de protection correspondant à différents niveaux de risques, et à différentes limites d'utilisation. -
niveau 1 : réservé au jockey professionnel lors des
courses, conçu pour respecter les limites de poids des jockeys.
Les gilets doivent répondre à la norme EN 13158.
- niveau 2 : risques dont les conséquences sont graves pour les personnes , salariés, jockeys amateurs, cavaliers amateurs, polo, horse-ball, cso, endurance, dressage, attelage. - niveau 3 : plus haut niveau de protection, cross, marathon en attelage.  L'intérieur du gilet est en mousse : mousse de haute densité, à cellules fermées, alvéolée, ou perforée. L'attache et le réglage se font par velcros seuls ou velcros et fermeture éclair. Il est parfois muni de protège-épaules Spécial attelage :
certains fabricants ont conçu une option. Le rabat
arrière, qui protège la région lombaire, est
détachable pour une position assise plus confortable.
- port du casque obligatoire dans les centres équestres (responsabilité civile et pénale du centre équestre) - port du casque obligatoire pour les scolaires et centres de vacances (Ministère de la Jeunesse et des Sports) - port du casque obligatoire pour les salariés des centres équestres (code du travail) - port du casque obligatoire pour toutes les disciplines en compétition. - port du gilet obligatoire pour certaines professions (jockeys...) - port du gilet obligatoire pour certaines disciplines (cross ...) - port du gilet obligatoire pour certaines disciplines en compétition (cross, trec, attelage ...)  Les fondamentaux de l'attelage Galop 1 à 7 - Laurence Grard Guenard |
