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Objectifs du GALOP 6
Les aides du travail à pied
Détendre un cheval/poney à la longe Les différents objectifs du travail à la longe 1-
Donner de l’exercice au cheval lorsqu’on n’a pas le temps de l’atteler. 2-
Détendre un cheval chaud et/ou difficile avant le travail. 3-
Faire travailler un cheval blessé au dos et qu’il est impossible d’atteler.
(harnais) 4-
Eduquer un cheval aux ordres vocaux du meneur. 5-
Travailler l’incurvation du cheval sur le cercle, afin de l’assouplir 6-
Travailler un certain placer de tête du sujet, grâce à des enrênements
spéciaux. 7-
Préparer au travail en liberté. 8-
Confiance en l’homme à pied 9- Education du
dresseur : Développement de la psychologie du cheval, Étude de sa
locomotion, Établissement du dialogue vocal et gestuel Au niveau Galop 4, on
s’intéresse surtout à l’objectif n° 1 et 2 du travail à la longe. Au galop 3,
nous avons vu l’objectif n° 9. Une autre partie sera étudiée pour le galop 6,
mais il faut garder à l’esprit, que le dressage du cheval d’attelage se fera
surtout aux longues rênes. Le matériel · Une longe · Un surfaix · Une embouchure · Une chambrière · Un enrênement (son choix ne doit pas être un
hasard) Il
faut toujours protéger les membres du cheval avec guêtres et cloches. Vérifier également
comment est ajusté le caveçon/licol/filet, la muserolle bien serrée afin que le
tout ne puisse tourner et blesser l’œil du cheval avec les montants. Les aides Les
aides sont les moyens qui permettent de communiquer avec le cheval : elles
agissent pour demander une action, résistent pour continuer la demande ou
interdire une réponse autre que celle attendue, cèdent pour autoriser la
réponse ou faciliter une action. Elles doivent être employées de façon
coordonnée entre elles. La
voix : les ordres doivent être
donnés avec les bons termes et les bonnes intonations (voir la fiche sur la
voix) La
main : Elle agit pour laisser avancer, ralentir,
équilibrer, tourner par l’intermédiaire de la longe. Des oscillations
horizontales sur la longe serviront pour éloigner le cheval du centre du
cercle. Des oscillations verticales serviront pour indiquer de ralentir ou de
s’arrêter si la voix ne suffit pas. La
chambrière : elle doit être équilibrée afin d’éviter
les crampes dans la main. La chambrière n’est pas un fouet. Il est important
que le cheval y soit totalement habitué. C’est un manche flexible munie
d’une lanière en cuir à l’extrémité. C’est
en voltige que l’utilisation de la chambrière est la plus fine, avec diverses
positions et déplacements ayant des significations précises qui permettent au
longeur de ne pas utiliser sa voix et de pouvoir parler aux voltigeurs si
besoin. L’emploi
de la chambrière indique au cheval/poney s’il doit accélérer, ralentir ou
modifier son équilibre. - sur l’épaule ou dans le pli du coude, pointe vers
le haut : repos - derrière, pointe au sol : neutre (pas
d’action) - pointe vers la queue : action impulsive et
équilibrante - pointe vers la sangle : action directrice ou
rééquilibrante - pointe en avant de la tête : action freinante
et équilibrante, arrêt. TECHNIQUE
LIEU : Le travail à la longe
élémentaire doit être effectué dans un endroit clos et de taille réduite. Tenue de
la longe : Prendre la poignée de la
longe dans sa main intérieure, et faire de grands anneaux. Cette façon de procéder
doit vous permettre de libérer de la longueur au fur et à mesure des besoins.
La longe ne doit pas traîner au sol. DETENTE DU CHEVAL / PONEY : Mettre
sur le cercle : En restant au centre,
demander au cheval/poney de s’éloigner : pour cela, déplacez-vous près de
la sangle, et écartez le bras extérieur (chambrière derrière ou dans le
prolongement du bras selon la réactivité du cheval) et laissez glisser la longe
dans l’autre main. Accompagnez le sur quelques mètres, puis laissez filer la
longe en plaçant la chambrière momentanément derrière la queue. Détente
: La séance ne devra
jamais dépasser les 35 minutes et être la plus symétrique possible. Il ne faut
pas hésiter à changer de main souvent plutôt que de faire l’ensemble du travail
à une main avant de passer à l’autre. Ces changements
périodiques visent également à ne pas surcharger un côté par rapport à l’autre,
l’effort des membres extérieurs étant accru par la trajectoire circulaire. Ne prenez pas l’habitude
de commencer toujours à la même main, sauf si votre cheval présente une
dissymétrie prononcée. Dans ce cas, commencez par le côté facile pour favoriser
la décontraction. Dans tous les cas, vous
ne devez galoper avant d’avoir trotté à chaque main. Si
l’on utilise un enrênement : il s’ajuste progressivement après
la détente. L’étude des différents enrênements sera approfondie au Galop 6. DIFFICULTÉS
POSSIBLES : Le cheval tire sur la
longe Le longeur doit utiliser
un rond, un petit manège ou le coin d’un manège. Il doit prendre et rendre,
vibrer mais ne pas se cramponner à la longe. Ne pas travailler au
galop tant que le trot de travail ne se gardera pas calmement sur un grand
cercle, en utilisant les murs, puis sur un cercle plus petit, le cheval risquerait
alors de se désunir, victime de la traction combinée à la force centrifuge. Le cheval coupe le
cercle Le longeur pointe la
chambrière en direction du passage de sangle en appuyant son geste de l’ordre
« piste ! » ou « ta place ! » et en faisant
vibrer la longe. Le cheval n’avance pas : Remède : se montrer
plus autoritaire dans la voix, se placer plus en arrière. Marcher en ligne
droite et effectuer plusieurs transitions pour sensibiliser le cheval aux
ordres donnés. Ne pas gêner le déplacement du cheval par une action de main. Le cheval va trop
vite : Remède : le mettre
sur un grand cercle, si le lieu s’y prête (petites dimensions) laisser le
cheval tourner en s’appuyant sur les cotés. Raccourcir un peu la
longe, pour avoir une place plus à la hauteur de l’épaule. Calmer de la voix.
Puis résister également pour freiner la bouche. Le cheval fait
face : Remède : Le longeur
doit marcher sur un cercle plus grand et aller en direction des hanches, se
faire suivre de la chambrière et la diriger calmement mais fermement vers les
hanches. Stimuler de la voix dès que le cheval ralentit. Gaîté : La détente en longe du
cheval permet de leur laisser « jeter le feu de l’écurie ». Elle met
en train et fait disparaître les raideurs dues à l’immobilité. Il ne faut pas
réprimer les mouvements de gaîté tant qu’ils ne dégénèrent pas en bonds ou en
fuites désordonnées. voir aussi : Partir sur le cercle Longer au Galop 6 Longer au Galop 7 Bibliographie : dossier complet, explications des causes des difficultés possibles dans : Les fondamentaux de l'attelage Galop 1 à 7 - Laurence Grard Guenard |